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Fabricant : Kyosho Diamètre rotor : 125 cm Longueur : 110 cm Hauteur : 41 cm Poids : 2,9 à 3 kg Pales principales : d'origine
(en bois) Pales d'anticouple : d'origine
(en plastique un peu souple) Palettes de barre de Bell : d'origine
24g Récepteur : Futaba
138 DP Gyro : Futaba GY 401 Servos : 1 Graupner C510 aux gaz,
3 Graupner C5007 au cyclique (CCPM), 1 Futaba S9253
à l'anticouple Accus réception : 4
éléments NiMH 1600 mAh Moteur : OS 32 SXH Bougie : OS
n°8 |
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Commentaires
: j'ai acheté cet hélicoptère pour
avoir une machine pas trop chère, d'une part pour donner des cours
en double commande et d'autre part pour pouvoir essayer des trucs nouveaux
sans risquer la vie de mes Milleniums. Le montage : c'est
assez rapide étant donné que l'on sort de la boîte un hélico pratiquement
fini. Dans la version que j'ai, il y a d'un côté la mécanique avec le
moteur déjà installé et de l'autre le tube de queue avec l'anticouple
déjà entièrement monté. Il y a aussi les pales dans un sachet à part.
Il ne reste donc qu'à assembler ces deux ensembles puis à installer tous
les éléments de la radio ainsi que les pales.
La mécanique
: l'ensemble
du châssis est en plastique de bonne facture mais manque un peu de
rigidité par endroit,
notament à l'avant.
Le moteur est monté sur un bâti amovible en alu qui procure deux
avantages :
- il permet de rigidifier le châssis
- le démontage du moteur est très facile car il suffit d'ôter les
6 vis du bâti pour que le moteur descende tout seul.
Le réservoir est placé pratiquement au centre de gravité ce qui évite
d'avoir un centrage variable au fur et à mesure
du vol.
L'ensemble des éléments mobiles de la mécanique est monté sur roulements
et toutes les biellettes sont fabriquées de
telle façon que leur longueur n'est pas réglable, et si on se pose
des questions à ce sujet, on s'aperçoit vite que les
têtes pensantes de chez Kyosho on très bien conçu leur affaire.
L'anticouple est entraîné par une courroie et l'est même en autorotation
ce qui est rare sur une machine de cette
catégorie. L'installation
radio : là,
il faut faire un choix. En effet, deux configurations sont possibles
l'une est appelée MMS
et correspond à un mixage mécanique ou H1. Quant à l'autre elle est
appelé EMS et correspond à ce que l'on connaît
sous le nom de CCPM ou H3.
Si comme moi vous choisissez le mode EMS, il vous faut disposer d'une
radio programmable qui soit capable de gérer le mode H3.
Les servos sont montés sur une platine fixe qui elle-même
vient se loger dans un emplacement dédié à l'avant
du châssis. On s'aperçoit, ô miracle, que tous
les renvois sont parfaitement
à 90°, il ne subsiste donc plus aucune
inquiétude quant au fait que les biellettes ne soient pas
réglables.
Si vous choisissez le mode MMS, cette fois-ci les servos sont montés
sur une platine mobile qui prend place au même
endroit que la platine précédente. Là encore, tout se monte d'équerre
sans avoir à refaire aucune biellette. Ils sont vraiment forts chez
Kyosho, ils ont réussi à offrir deux configurations possibles en
utilisant le même jeu de biellettes sans avoir à en retoucher la
longueur.
Il reste enfin à installer le servo d'anticouple sur le tube de queue
grâce au support idoine, puis à mettre en place le servo de gaz.
Le vol : dès
les premiers instants, cette machine est bluffante car l'efficacité
du pot d'échappement est telle que le bruit est très feutré,
ce qui est surprenant. Ensuite dès que le rotor tourne on est
à nouveau surpris par le faible bruit
de fonctionnement
de la mécanique, grâce à l'entraînement par courroie.
Enfin, en l'air, le Caliber est d'une stabilité remarquable en
stationnaire pour un hélico de cette catégorie, mais ce n'est
tout de même pas un 60 en cela qu'il est plus sensible au vent.
En
translation, dès qu'on a enclenché l'idle-up le
Caliber devient très vif surtout si comme moi vous mettez
le maximum de débattement.
Toutes les figures de voltige classique passent à deux
conditions toutefois, premièrement de ne pas vouloir les
faire avec autant d'ampleur qu'avec un 60, et deuxièmement
d'avoir optimiser les courbes de gaz et de pas de façon à toujours
privililégier les
tours rotor. Il est préférable d'avoir assez peu
de pas maxi, mais d'avoir une vitesse de rotation du rotor assez élevée
et constante même si on met le pas à fond. Si on
respecte cela, il est même possible de s'attaquer aux figures
de 3D. Mon niveau en ce domaine étant relativement limité,
je me suis arrêté aux translations arrière
et dos, aux flips en tous genres et au stationnaire dos. Attention
quand même, le
moteur n'est qu'un OS32, par conséquent il faut doser
les actions sur le pas au poil près sous peine d'essoufler
le moteur très
rapidement. Afin de limiter cela, j'ai en plus activé les
mixages cyclique vers gaz ce qui permet d'ouvrir un peu le carburateur
à chaque sollicitation du cyclique. Tout cela se fait
avec les pales d'origine en bois. Je n'ai pas encore eu l'occasion
de faire des essais avec des pales en fibre de verre ou carbone,
mais je pense que les performances seraient bien meilleures,
surtout en autorotation. A propos des autorotations, sachez que
ce n'est qu'un 30 et que par conséquent il n'y a pas beaucoup
d'inertie, il faut donc très bien gérer le pas tout au long de
la descente car il n'y a pas de marge.
En
conclusion : je
suis vraiment très content de cette machine à un
détail près,
le refroidissment du moteur est très mauvais. Il est
donc nécessaire
de voler avec du nitro et d'avoir un réglage assez gras
au niveau de la carburation pour que le moteur reste dans une plage de température acceptable, ce qui est bien sûr au détriment
de la puissance moteur qui n'est déjà pas énorme.
Il y aurait quelques modifications à faire pour améliorer
la canalisation de l'air de la turbine sur la culasse. C'est
en
projet depuis que j'ai le Caliber, mais je n'ai encore rien fait,
et cela m'a coûté un moteur que je viens tout juste de remplacer...
Auteur : François Chemarin - AeroCinetic
Email : fchemarin@free.fr
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